Patchs, laser méthodes d'arrêt tabac… le vrai du faux
- keyshypnosepnl
- 2 sept.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 oct.
Pourquoi certaines méthodes passent à côté de l’essentiel.

Quand on cherche à arrêter de fumer, il est naturel de se tourner vers des méthodes perçues comme simples, rapides : patchs, gommes, séances de laser…
Mais il est essentiel de comprendre ce que ces approches font réellement… et ce qu’elles laissent de côté.
Les patchs : utiles pour la dépendance physique, mais pas pour la dépendance comportementale
Les substituts nicotiniques (patchs, gommes, pastilles) ont un intérêt médical reconnu. Ils agissent sur la dépendance physique à la nicotine en apportant une dose stable dans le sang, ce qui réduit certains symptômes de sevrage :
Nervosité
Irritabilité
Baisse de concentration
Ces effets physiques durent généralement 10 à 15 jours après l’arrêt.
Mais les limites sont réelles :
Ils n’agissent pas sur les habitudes liées à la cigarette (pause, café, après le repas…)
Ils ne suppriment pas l’envie de fumer dans les contextes émotionnels (stress, colère, vide, solitude…)
Ils ne modifient pas l’ancrage psychologique ou identitaire du geste
Ils soulagent… sans transformer.
Beaucoup continuent de fumer avec un patch, preuve que le geste et le besoin émotionnel persistent.
Le laser anti-tabac : une méthode séduisante… mais sans fondement scientifique
Le « laser doux » appliqué sur certains points réflexes (oreilles, nez, poignets…) est souvent présenté comme une alternative naturelle à l’arrêt du tabac. Inspiré de l’acupuncture, il est censé stimuler des zones énergétiques pour apaiser le stress et l’envie de fumer.
À ce jour, aucune étude indépendante sérieuse ne valide son efficacité sur le long terme. Les effets rapportés sont hautement variables, non reproductibles, souvent liés à l’effet placebo, à l’intention d’arrêter et à la motivation du moment du client.
Il n’y a pas de preuve que le laser a un impact réel sur les mécanismes de dépendance.
Il n’agit ni sur les automatismes, ni sur les émotions, ni sur le conditionnement acquis.
Il peut donner l’illusion d’avoir « tout essayé », créant frustration et résignation en cas d’échec.
Arrêter de fumer ne se réduit pas à “couper le manque”. Cela implique de déconditionner un comportement, de désactiver des automatismes, de trouver de nouvelles réponses émotionnelles.
Un travail en profondeur, respectueux de l’histoire de chacun, bien au-delà d’un simple pansement sur le symptôme.
C’est dans cette dimension que l’hypnose peut intervenir, en accompagnant le changement à un niveau plus profond : comportemental, émotionnel et inconscient.
Utilisez le formulaire de contact pour poser vos questions ou réservez votre séance d'hypnose pour un accompagnement professionnel en hypnose adapté à votre histoire personnelle.
CABINET KEYS HYPNOSE & PNL, proche Vincennes et Saint-Mandé



