Mécanismes de coping : stratégies d’adaptation aux effets parfois limitants
- keyshypnosepnl
- 12 sept.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 oct.
Comprendre les stratégies inconscientes qui influencent nos comportements

Dans le fonctionnement psychique humain, certaines stratégies se mettent en place face aux exigences de l’environnement, aux tensions internes ou à des expériences émotionnelles intenses. Ces stratégies, appelées mécanismes de coping, constituent des réponses d’ajustement destinées à réduire une détresse, à contenir une surcharge émotionnelle ou à éviter un effondrement subjectif.
Le terme coping, emprunté à la terminologie anglo-saxonne, désigne les moyens comportementaux, cognitifs ou émotionnels, utilisés par un individu pour faire face à une situation évaluée comme menaçante ou désorganisant.
Ces mécanismes peuvent être transitoires, souples, diversifiés, ou au contraire devenir automatiques, rigides et inadaptés au contexte présent.
Une dynamique ambivalente
Lorsque les mécanismes de coping conservent leur caractère évolutif, ils permettent une régulation fonctionnelle des tensions internes, sans altération significative du fonctionnement global.
Cependant, dans certaines situations, ces mécanismes se répètent, même en l’absence de la menace initiale.
Ce qui, à l’origine, a permis de tenir devient un mode de fonctionnement rigide, parfois coûteux sur le plan émotionnel, relationnel ou comportemental.
On observe alors un glissement d’un processus d’adaptation vers une forme d’enfermement comportemental, marqué par la persistance de réponses inadaptées.
Une grille de lecture des comportements
Un grand nombre de conduites problématiques s’éclaire à travers ce prisme :
comportements addictifs (substances, écrans, achats, alimentation),
hyperactivité ou surinvestissement,
inhibition de l’action ou figement,
conduites d’évitement, de contrôle excessif ou de retrait social.
Ces comportements ne relèvent pas d’un simple défaut de volonté ou d’un trait de caractère, mais traduisent une stratégie défensive visant à gérer une tension interne difficile.
Illustration : le tabac comme mécanisme de régulation
La consommation de tabac constitue un exemple récurrent de coping devenu automatique. Bien souvent, il ne s’agit pas d’un comportement uniquement motivé par le plaisir ou par la simple habitude, mais d’une réponse à une tension : interruption d’une charge mentale, gestion de l’anxiété, marquage d’un temps de pause ou besoin de recentrage.
Lorsque cette modalité devient exclusive, elle tend à évincer d’autres formes possibles de régulation et renforce la dépendance à un seul mode de réponse.
Coping fonctionnel versus coping rigide
Vers une meilleure compréhension des fonctionnements adaptatifs
L’identification des mécanismes de coping en jeu constitue un levier central dans l’analyse des comportements persistants. Elle permet de passer d’une lecture centrée sur le symptôme à une approche fonctionnelle, tenant compte des logiques de protection à l’œuvre dans l’organisation interne.
Cette mise en perspective conduit à envisager certains comportements non comme des dysfonctionnements, mais comme des réponses défensives élaborées dans un contexte donné, dont la logique initiale demeure, même lorsque les conditions qui les ont justifiées ne sont plus présentes.
L’hypnose permet d’explorer les schémas de régulation mis en place à un niveau inconscient.
En accédant à des représentations émotionnelles moins accessibles par le raisonnement, l’hypnose favorise la mise en mouvement de réponses plus souples, mieux ajustées aux réalités actuelles, sans confrontation directe avec le symptôme.
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